En faisant vos courses, vous avez sûrement déjà remarqué des mentions telles que « Date Limite de Consommation » (DLC) ou « Date Limite d’Utilisation Optimale » (DLUO) sur les emballages. Depuis peu, un nouveau a également fait son entrée : la DDM, date de durabilité minimale. Mais quelle est la différence entre tous ces termes ? Dans cet article, nous allons explorer les spécificités de la DLC, la DLUO et la DDM, et leurs implications sur la sécurité alimentaire. Enfin, ces mentions jouent également un rôle sur le gaspillage alimentaire et sur l’importance d’une consommation responsable.
La DLC, ou Date Limite de Consommation, indique la date à laquelle le produit doit impérativement être consommé pour garantir une sécurité alimentaire optimale. En effet, au-delà de cette date, le produit peut présenter des risques pour la santé des consommateurs. La DLC est généralement indiquée sur les produits qui se conservent au réfrigérateur. On peut citer la viande, le poisson ou encore les produits laitiers.
La DLC indique une limite impérative. Elle concerne des denrées microbiologiquement très périssables, et qui sont donc susceptibles, une fois la date dépassée, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine.
Elle est fixée par les fabricants après des tests de vieillissement en laboratoire. Parfois, certaines marges de sécurité sont prises pour ne prendre aucun risque et la consommation peut se faire quelques jours après la date de péremption. Cependant sur certains types de denrées, il est déconseillé de s’y aventurer pour éviter tout risque d’intoxication alimentaire.
La DLC est reconnaissable sur les emballages par le terme « À consommer jusqu’au… » suivie de l’indication du jour et du mois, ou d’une indication sur l’endroit où cette date figure sur l’étiquetage. Ex : « voir sous l’emballage ».
La DLC a un impact direct sur le gaspillage alimentaire. En effet, de nombreux produits encore consommables sont jetés par les consommateurs dès qu’ils atteignent leur DLC, parfois par excès de prudence ou par manque d’organisation. Pour lutter contre ce gaspillage, il est essentiel de sensibiliser les consommateurs à une gestion responsable des produits et à la compréhension des étiquettes. Le don, la conservation appropriée ou la cuisine anti-gaspi peuvent contribuer à réduire ce gaspillage.
Pour les produits dits « sensibles », tels que la viande crue, oui. Le développement de bactéries peut se faire très rapidement et avoir de graves conséquences.
Cependant, il est vrai que parfois, les industriels se protègent en prenant des marges confortables pour choisir leurs DLC. Selon les types de produits, ils peuvent encore se consommer quelques jours après la date limite. Par exemple, si vous vous demandez si vous pouvez manger votre yaourt périmé, lisez ce qui suit ! En effet, le yaourt contient des bactéries lactiques qui aident à sa conservation. Si la chaine du froid n’a pas été rompue, ces bactéries sont encore vivantes et empêchent le développement de bactéries indésirables. Il y a de grandes chances pour que vous puissiez manger votre yaourt quelques jours après sa DLC !
La DLUO, aujourd’hui devenue DDM, est différente de la DLC. Contrairement à la DLC, elle n’a pas ce caractère impératif. Elle fait référence à la date jusqu’à laquelle le produit conserve ses qualités gustatives et nutritionnelles optimales. Au-delà de cette date, le produit peut perdre certaines de ses caractéristiques comme sa couleur, sa texture, ou encore son goût. En revanche, sa consommation n’est pas dangereuse pour la santé. Les aliments courants concernés par une DDM incluent les produits secs, les boissons non périssables (comme Mé-Mé !) et les conserves.
Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui le consommerait. Un biscuit un peu moins croustillant, un sucre un peu moins fluide, une perte de vitamines, un léger changement de couleur… Les produits peuvent perdre certaines de leurs caractéristiques, mais restent inoffensifs.
Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand la DDM est dépassée, du moment que leur emballage n’est pas altéré.
La DDM est reconnaissable sur les emballages par la mention « À consommer de préférence avant le… ».
Il est donc primordial que les consommateurs comprennent que la DLUO/ DDM ne signifie pas une interdiction de consommer le produit, mais plutôt une recommandation de le consommer avant cette date pour en apprécier pleinement les qualités.
La DDM contribue à la réduction du gaspillage alimentaire en supprimant le caractère impératif de la date de péremption. Même si la date est dépassée, le produit est toujours consommable et n’est donc pas gaspillé. Par exemple, les pâtes, le riz, le sucre, s’ils ont été conservés dans des conditions optimales, ne présentent aucune risque pour la santé après leur DDM. Cela favorise une consommation responsable et permet de limiter le gaspillage.
Enfin, la règle du bon sens primera toujours. Si vous hésitez à consommer un produit, procédez à 3 évaluations toutes simples :
Enfin, si vous avez un doute, ne consommez évidemment pas le produit. Votre vie vaut plus qu’un plat cuisiné !
Certaines denrées n’ont en effet ni DLC, ni DDM. C’est le cas des denrées vendues non préemballées, les fruits et légumes frais, les boissons alcoolisées, les vinaigres, les sels de cuisine, les produits de la boulangerie et de la pâtisserie et certaines confiseries par exemple.
En conclusion, la DLC et la DDM sont deux termes très différents et importants à connaître. Que ce soit pour sa sécurité sanitaire ou pour adopter une consommation responsable, savoir faire la différence est impératif. Alors que la DLC se concentre sur la sécurité alimentaire, la DDM met l’accent sur la qualité des produits sur le long terme. Chez Mé-Mé, nos thés glacés et nos gummies possèdent une DDM : ils seront meilleurs avant leur date limite, mais la dépasser (raisonnablement !) ne sera pas nocif pour vous. Soyez attentif aux indications sur les emballages et faites des choix éclairés pour une alimentation sûre et responsable.
Et si vous cherchez comment réduire votre gaspillage alimentaire, on vous recommande une super application qui vous permet de sauver des invendus de la poubelle 😉
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